ligne ligne

ligne
Albert Richter
Le Champion qui a dit Non
ligne
ligne

Gedeon Programmes
Arte France
RTBF

Année
2005

Durée
52 minutes

Lieux de tournage
Allemagne
Belgique
France
Floride (USA)

Producteurs
Stéphane Millière
Marie-Pierre Aulas

Réalisation
Michel Viotte

Idée originale
Jean-François Joyer

Commentaire
Michel Viotte

Lu par
Michel Papineschi

Image
Michel Viotte

Son
Jean-Marie Blondel
Jean-Yves Munch

Montage
Scott Stevenson

Etalonnage
Rémi Berge

Mixage
Philippe Sorlin

Illustration sonore
Françoise Marchesseau

Documentaliste
Le Chaînon Manquant

L’histoire d’Albert Richter, l’un des plus grands coureurs cyclistes allemands de l’entre deux guerres, est avant tout celle de son amitié pour Ernst Berliner, son entraîneur.

Ce dernier lui révèle dès 1932 ses talents de coureur sur piste et l’aide à atteindre les plus hauts sommets : champion du monde amateur en 1932, puis champion d’Allemagne professionnel sans discontinuité jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Mais, alors que la machine nazie prend peu à peu le pouvoir en Allemagne, et que les persécutions se multiplient à l’encontre des juifs, Berliner, dont c’est la confession, est inquiété : victime d’agression, interdit d’exercer son travail, puis forcé de quitter le pays…

 

 

Pourtant, Albert Richter lui reste fidèle, et prend tous les risques pour lui venir en aide, n’hésitant pas notamment à profiter du circuit des compétitions pour sortir en fraude de l’argent à l’attention de son ami. Il devient même le seul coureur cycliste allemand à s’opposer publiquement à l’autorité des nazis et à leurs tentatives de propagande par le sport.

Sa fidélité lui coûtera sa vie : après une sinistre dénonciation, il est arrêté, et "suicidé" par la Gestapo dans des circonstances troubles, quelques mois après la déclaration de la guerre.

La carrière de Richter fut très exactement contemporaine de la montée du nazisme. Le film montre pourquoi et comment le régime d’Hitler a utilisé le sport comme véritable outil de propagande et de formation de l’élite militaire nazie.

"Albert Richter, le champion qui a dit non" a pour ambition de faire revivre, dans ce contexte dramatique, l’histoire exemplaire de l’amitié de Richter pour Berliner, et de montrer comment ce destin d’hommes exprime douloureusement la réalité de leur époque.

 

Intervenants
Renate Franz biographe d’Albert Richter
Lilo Nitsche nièce d’Albert Richter
Doris Markus fille de Ernst Berliner, entraîneur d’A.Richter
Richard D. Mandell historien

 

ligne

ligne galerie ligne


Distribution
Gedeon Programmes

ligne

ligne galerie ligne

ligne

ligne presse ligne

"… Avec une sobriété qui convient à la relative discrétion du personnage, Michel Viotte brosse par petites touches bien documentées, un portrait très évocateur. D’autant que ce réalisateur chevronné est de ceux qui savent mêler l’histoire à une histoire pour donner à l’une et l’autre tout leur sens."
Le Monde, 4 juillet 2005

"… Le réalisateur Michel Viotte traduit en images le destin tragique d’Albert Richter. Dans "le champion qui a dit non", il entremêle habilement les rares images de ce champion ordinaire avec les archives de la Grande Histoire. (…) Ce bel hommage est rendu encore plus émouvant grâce au témoignage de la fille de son entraîneur, qui, après-guerre, s’échina à découvrir les circonstances de la mort de son coureur. En vain."
L’Equipe, 6 juillet 2005

"… Le documentaire de Michel Viotte retrace avec émotion le parcours tragique de ce sportif d’exception qui refusa d’arborer la croix gammée sur son maillot. Qui refusa d’abandonner son entraîneur juif, Ernst Berliner, quand le national-socialisme décida l’aryanisation des clubs de sport. Au-delà de l’histoire tragique d’Albert Richter, ce documentaire riche en images d’archives retrace avec pertinence le développement du sport dans l’Allemagne nazie…"
Libération, 6 juillet 2005

"… La carrière de Richter est contemporaine du nazisme. L’occasion pour ce documentaire de s’attarder sur la propagande par le sport : culte du corps, et de la victoire, célébration de la puissance, concrétisée lors des jeux de Berlin en 1936, où l’Allemagne rafla la majorité des médailles… Par le portrait de ce champion qui sut dire non, le film de Michel Viotte démonte avec pertinence les rouages du totalitarisme."
Télérama, 29 juin 2005

"… Ce film passionnant rend hommage à cet homme oublié qui mérite notre reconnaissance. (…) Composé de saisissantes images d’archives sur le cyclisme des années 30 et la montée du nazisme, ce film émouvant est enrichi de nombreux témoignages, en particulier de ceux de la nièce de Richter et de la fille de Berliner, qui soulignent toutes deux le courage qu’il fallait pour s’opposer aux nazis. (…) Non contents de l’assassiner, les nazis vont encore salir la mémoire de Richter : dans un communiqué infamant, la fédération allemande de cyclisme écrit qu’ "en trafiquant des devises pour un juif, Albert Richter a commis un terrible crime, et le suicide était pour lui la seule issue." Et de conclure : "Son nom est effacé de nos rangs à jamais". On remerciera ici Michel Viotte d’avoir fait mentir, même soixante-cinq ans plus tard, ces scélérats…"
Télé Obs, 30 juin 2005

"Ce documentaire apporte un triste éclairage sur la récupération du sport par les nazis dans l’entre-deux guerres. Tout en brossant le portrait du champion cycliste allemand Albert Richter, le réalisateur Michel Viotte décrit la montée du régime hitlérien avec de nombreuses images d’archives…"
Le Figaro, 6 juillet 2005

"Hommage au courage d’un homme face au système, un intéressant portrait bien documenté."
Télé Star, 27 juin 2005

"Une remarquable analyse sur le rôle du sport dans la propagation de l’idéologie nazie."
Télé 7 jours, 27 juin 2005

"Une magnifique leçon d’histoire et un hymne à la liberté."
Télé Magazine, 27 juin 2005

"Un hommage captivant à un être hors du commun."
Télé Loisirs, 27 juin 2005

"Brillamment réalisé, ce documentaire relate l’héroïsme d’un grand homme."
TV Grandes Chaînes, 27 juin 2005

"… En dressant le portrait d’un cycliste ayant connu une ascension parallèle à celle du régime national-socialiste, Michel Viotte pose une question fondamentale : était-il possible d’être sportif de haut niveau, allemand, et anti-nazi ? Albert Richter pensait que oui, même s’il le paya de sa vie."
Les Inrockuptibles, 22 juin 2005

"…Le parcours d’Albert Richter, qui correspond à la montée du nazisme, est remarquablement retracé ici par Michel Viotte. Extraits de journaux, images d’archives de la propagande hitlériennes, des courses cyclistes en vélodrome, et photographies, alternent avec de sobres entretiens de la nièce du cycliste, de la fille de son entraîneur, de son biographe…"
Politis, 30 juin 2005

"… "Les Nazis ont pris son refus de saluer comme une gifle en pleine figure", se souvient Doris Markus. Fille de Ernst Berliner, ami et entraîneur juif de Richter, Doris témoigne dans ce bouleversant documentaire, réalisé par Michel Viotte. (…) Portrait d’un homme de fidélité, qui jamais ne renonça à son amitié pour Ernst Berliner, le documentaire de Michel Viotte est un ardent hommage à un être d’exception, à un lutteur de l’humanité qui refusa toutes les allégeances."
La Vie, 30 juin 2005

ligne