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La Route du Blues-Première Partie
De Chicago à Memphis ![]()
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Carnet de route : de Chicago à Memphis
Chicago constitue logiquement la première étape de notre périple. A la découverte des clubs, tout d’abord, qui ont fait la renommée de la ville à travers le monde. Coup de chance, au club B.L.U.E.S, sur Halsted Street, se produit Toronzo Cannon, un artiste avec lequel Ladell a partagé la scène il y a quelques années, et qui est devenu une des grandes figures du blues de Chicago. L’occasion d’une rencontre exceptionnelle, qui nous permet d’évoquer la réalité des bluesmen d’aujourd’hui, comme la mémoire des grands maîtres disparus, de Muddy Waters à Albert King. Je comprends vite la place centrale qu’occupe Muddy Waters dans les cœur des noirs américains. Ce génie du blues, comme l’ont canonisé les Rolling Stones ou Eric Clapton, est ici un père spirituel, un symbole référent de talent et d’authenticité. Une source de fierté. Ici, on dit Muddy, tout simplement…
Avec Ladell, je me rends sur la 43ème rue, là où Muddy a vécu de nombreuses années. Sa maison a disparu, et il n’y a pas de plaque pour se souvenir. Pourtant, chacun sait. C’est ici que çà s’est passé. Et c’est ici que nous retrouvons Yotman, un ami de Ladell, qui vit maintenant dans le Minnesota. Il y a quelques années, tous deux furent compagnons de galère, dans les rues de Chicago. Ils ont choisi de nous parler du blues autrement, en utilisant le langage des jeunes noirs d’aujourd’hui. Sur ce trottoir de la 43ème, Yottman improvise un rap, accompagné par Ladell à la guitare électrique : une fusion des genres, qui nous rappelle l’influence majeure du blues sur toutes les autres musiques. Yes, man. It started with the blues…
Les Compagnies de disques américaines ont compris très tôt les possibilités offertes par une clientèle noire. Installées à Chicago, Memphis ou New York, elles ont développé un catalogue spécifique pour ce nouveau marché, enregistrant tout d’abord des chanteuses afro-américaines accompagnées par des orchestres de jazz, puis des bluesmen issus des campagnes du Sud. A Chicago, nous décidons de nous rendre sur Michigan Avenue, pour visiter le mythique studio Chess. C’est ici que furent réalisés les enregistrements historiques de grands bluesmen (et women) des années 50 et 60, comme Etta James, Muddy Waters ou Chuck Berry. Clou de ce « pèlerinage », nous rencontrons Jacqueline Dixon, veuve du célèbre contrebassiste et compositeur Willie Dixon. Celle-ci accepte de nous faire revivre la mémoire du lieu et nous évoque longuement son défunt mari. Mais surtout, notre visite permet à Ladell d’improviser un duo avec Keisha, la petite fille de Willie Dixon, âgée de seulement 18 ans. Ensemble, ils revisitent deux des plus grands titres de son grand-père : « Wang Dang Doodle » et « Hoochie Coochie Man ». Ces deux chansons nous rappellent une qualité fondamentale des grands standards de l’âge d’or du Blues : les paroles nous plongent dans le quotidien des noirs américains de cette époque, et se chargent aussi d’une forte dimension érotique, par le jeu d’un double-sens permanent… Pour beaucoup de noirs qui avaient tenté l’aventure, les grandes villes du Nord avaient rarement été l’Eldorado espéré. Ils avaient rencontré des conditions de vie extrêmement dures, dans des ghettos insalubres, où la misère engendrait rapidement la violence. Ainsi, à Chicago, s’était développé le quartier du South Side, quasi-exclusivement noir. Nous décidons de nous y rendre, pour retrouver Lamont Brasswell et Andre Cotton, respectivement père et frère de Ladell. Tous deux étaient batteurs professionnels : Lamont, plutôt jazz, a joué avec Jimmy Reed, Johnny Taylor et même Muddy Waters ; Andre, quant à lui, a été un batteur de blues réputé, accompagnant Willie Dixon, Buddy Guy ou Junior Wells. Résidant aujourd’hui à New York, Ladell ne les a pas vus depuis des années. Cette visite dans le South Side nous permet de mesurer les difficultés économiques et sociales que vit au quotidien une grande majorité de la communauté noire de Chicago. Mais elle nous permet aussi de partager, de manière intime, ce qui lie ici les générations : l’amour de la musique noire et des grands noms qui ont marqué son histoire. Après avoir improvisé un instrumental, le père et ses deux fils se souviennent avec émotion de Sam Cooke ou de James Brown, avant de nous livrer le secret du « rythme du Blues »…
Nous quittons Chicago par la route 55, en direction de Saint Louis, à 500 kilomètres de distance, à l’intersection du Missouri et du Mississippi. Nous avons rendez-vous avec le bluesman Fernando Jones, que Ladell a accompagné sur scène il y a quelques années, et qu’il considère comme son mentor. Comme lieu de rencontre, nous avons choisi Labadie Street, dans les faubourgs de la ville. Ce petit périmètre de maisons délabrées, envahi par une végétation désordonnée, est hautement symbolique ; ici a grandi une des plus grandes icônes de la musique noire, à la croisée du Blues et du Rock’n’Roll : Chuck Berry, l’auteur génial de Johnny B. Goode, Route 66 ou Roll over Betthoven. Là, j’enregistre un duo acoustique entre Ladell et Fernando, sur une composition de ce dernier : « Low Down no good Pretty Woman ». Avec ce morceau, Fernando impose immédiatement son personnage : un érudit du Blues, un puriste, dans ses arrangements musicaux comme dans son costume (il est vêtu en véritable dandy des années 40). En parallèle de son propre travail de création, Fernando Jones se bat d’ailleurs activement pour la mémoire du genre, dont il enseigne l’histoire au Columbia College de Chicago. Il a même écrit un ouvrage de référence : « I was there when the Blues was red hot ». Il nous interprète une autre de ses compositions, « I tumbled like a tumbleweed », à l’électrique cette fois, avant de nous proposer de poursuivre la rencontre dans un club de la ville qu’il affectionne. Nous nous rendons donc au « Blueberry Hill », situé 6504 Delmar Boulevard. Il s’agit en fait d’un véritable temple à la gloire de Chuck Berry, lequel s’y produit une fois par mois. La salle de concert a même pour nom la « Duck room » - la salle du canard - en référence directe au « Duck walk » - le jeu de scène qui constitue la marque de fabrique de l’artiste. Là, nous enregistrons une interview de Fernando, avant de reprendre la route.
Notre prochaine étape est Memphis, dans le Tennessee, à 450 Kilomètres. C’est la dernière grande ville avant les états du Sud, sur les bords du Mississippi. Memphis est un carrefour commercial – c’est notamment la capitale du coton, à quelques heures de navigation des grandes plantations -, mais aussi musical. Rock, Soul, Blues : partout, les enseignes rappellent le rôle historique joué par les fabricants de guitare, les artistes, les studios d’enregistrement. Les clubs, aussi, comme dans Beale Street, baptisée au début du siècle « la grande-rue de l’amérique noire », et immortalisée par le « Beale Street Blues » de William Handy. Autrefois célèbre pour ses tripots, ses maisons closes et son Blues, Beale Street est aujourd’hui la première attraction touristique du Tennessee… Pour moi, Beale Street est surtout une accumulation de fast-foods et de boutiques de souvenirs, diffusant une musique bon marché. La mémoire des John Lee Hooker, BB King ou autres Rufus Thomas me semble bien loin.Pas besoin de s’attarder. Je préfère reprendre la voiture, vers un autre haut-lieu de la ville, le Stax Museum, avec l’espoir d’éprouver un peu plus d’émotion… Le Stax Museum est situé au 926 Est McLemore avenue. Il est dédié au label Stax, qui enregistra entre les années 60 et 70 parmi les plus grands noms du Rythm’n’Blues : Otis Reding, mais aussi Rufus Thomas, Johnny Taylor, Eddie Floyd, Sam and Dave ou Isaac Hayes. Stax, c’était la réponse de Memphis aux labels de New York ou de Détroit, comme Tamla Motown, et qui se caractérisait par une soul moins directement commerciale, moins sucrée, plus sauvage… Stax a su développer un style original, né du métissage d’artistes blancs et d’artistes noirs, qui constituèrent ici une véritable famille de création.
Le symbole le plus évident de ce métissage était certainement le groupe Booker T and the Mgs, auteur du hit planétaire « Green Onions », et qui accompagnait la plupart des artistes du label. Reconstitution du studio original, exposition d’instruments ou costumes de musiciens légendaires – comme Albert King ou Ike Turner – ou encore de pochettes de disques : la visite du Stax Museum est passionnante, et nous plonge, Ladell et moi, dans l’âge d’or de la Soul. Avec, en point d’orgue, la présentation de la délirante Cadillac Eldorado de Isaac Hayes, l’auteur de « Shaft », l’une des figures les plus emblématiques de la culture noire américaine des années 70. Comme de nombreuses classes de jeunes noirs américains sont présentes, nous décidons de les interroger. Comment perçoivent-ils la musique ? Quels genres aiment-ils ? Le Blues ? La Soul ? Le Hip Hop ? Jouent-ils eux-mêmes d’un instrument ? Et leurs réponses ne laissent aucune équivoque : pour les jeunes noirs américains, la musique fait partie intégrante de leur vie, elle a une signification profonde, et leur héritage est multiple, empruntant à tous les genres. Memphis est une pépinière de lieux musicaux légendaires. Après Stax, nous nous rendons au Studio Sun, 706 Union Avenue, considéré comme le berceau du Rock’n’roll. Véritable Disneyland pour rockers, le studio est l’objet d’un défilé incessant de touristes. Au cours d’une visite guidée – d’une durée chronométrée de 45 minutes ! - , ceux-ci découvrent l’histoire du label Sun Records, fondé par Sam Philips en 1950, et des ses enregistrements historiques : Rocket 88, par Ike Turner et ses Kings of Rythm, en 1951, That’s all Right Mama, en 1954, par un Elvis Presley encore inconnu, Ou encore Blue Sued Shoes, par Carl Perkins, Great Balls of Fire et Whole Lotta Shakin’ Goin’on, par Jerry Lee Lewis, Cry Cry Cry, Home of The Blues ou I Walk The Line, par Johnny Cash, Ooby Dooby, par Roy Orbison… Et même cette session incroyable du 4 décembre 1956 ou Sam Philips enregistre, ensemble, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Johnny Cash et Carl Perkins, et dont le disque ne sortira que des années plus tard sous le titre The Million Dollar Quartet… L’age d’or de Sun Records aura duré 5 ans à peine, car les artistes, notamment Elvis et Johnny Cash, quittèrent le label pour signer avec de grandes compagnies. Mais en laissant quel héritage ! Malgré le cadre très touristique et formaté, la magie opère encore. Le studio regorge d’instruments vintage, signés par les artistes eux-mêmes ; les photos de ces derniers décorent les murs de manière anarchique, et, sur un portrait de Johnny Cash – disparu en 2003 -, une rose a été accrochée… Nous obtenons l’autorisation de nous dissocier de la visite officielle et profitons pleinement du lieu entre nous, sans commentaire extérieur. Je peux même y filmer Ladell qui interprète Kingsnake, une de ses compositions. La relation de lieux tels que Stax ou Sun avec l’histoire du Blues est évidente. Rock et Soul sont nés du Blues ; ils l’ont emmené « plus loin », et, en le faisant évoluer, ont permis d’élargir son audience. Et l’un des côtés formidables de Memphis, c’est de rendre cette fusion perceptible, de manière très concrète. Notre prochaine étape dans la ville n’est pas musicale. Cette fois, pas de label ou de studio d’enregistrement. Au Lorraine Motel, 450 Mulberry Street, Le Lorraine Motel fut le lieu d’une tragédie : l’assassinat du pasteur Martin Luther King, prix Nobel de la paix, le 4 avril 1968. Pour Ladell, comme pour tous les afro-américains, le Lorraine Motel a une « charge émotionnelle » incontestable. Fort logiquement, il a aujourd’hui été transformé en musée, dédié à la mémoire de « King », et du Mouvement des Droits Civiques dont il fut la figure emblématique dans les années 1950 et 1960. Le Mouvement des Droits Civiques luttait contre la ségrégation raciale que subissaient les noirs, notamment dans les états du Sud, et réclamait l’égalité des droits politiques. Afin de sensibiliser l’opinion américaine, il organisait de nombreuses marches pacifistes, dont la plus célèbre se tint à Washington, le 28 août 1963, entre le Washington Monument et le Lincoln Memorial. Cette mobilisation sans précédent permit l’adoption de nouvelles lois : en 1964, toute discrimination raciale dans les lieux publics et au travail est interdite ; en 1965, le droit de vote est enfin garanti à la population noire. Les nombreuses salles du Musée nous rappellent à quel point l’histoire de l’émancipation de la population afro-américaine est récente. Du fait des lois ségrégationnistes Jim Crow, les Noirs, dans les années 50, étaient encore des « citoyens de seconde zone », maintenus à l’écart de la population blanche : toilettes séparées - de même que fontaines d’eau ou entrées de bâtiments publics ou commerces -, accès bloqués à l’université ou à certains emplois, accès au vote bloqué par des taxes impossibles à acquitter par les noirs… Le Mouvement des Droits Civiques dut bouleverser en profondeur les mentalités, et se heurta aux violences du sinistrement célèbre Ku Klux Klan. Sa force était de revendiquer la non-violence. Au racisme quotidien et aux tentatives d’intimidation, les militants opposaient une désobéissance pacifique, imposant progressivement leur présence là où on les déclarait indésirables… Au détour d’un couloir, nous découvrons un bus, dans lequel une mise en scène de mannequins reconstitue l’aventure de Rosa Parks, considérée comme l’un des évènements déclencheurs du Mouvement des Droits Civiques. Le 1er décembre 1955, en Alabama, Rosa Parks s’était opposée au conducteur d’un bus de la ville de Montgomery, qui lui ordonnait de céder sa place à un blanc, comme le stipulait le règlement local. Son arrestation avait déclenché le boycott de la compagnie des bus de la ville par les militants des droits civiques – dont le jeune Martin Luther King - , boycott qui devait durer 381 jours. Je décide immédiatement de réaliser une interview de Ladell dans ce décor, pour évoquer ensemble l’émancipation des afro-américains réalisée dans les années 50 et 60. Au delà des acquis, que reste-t-il vraiment de ce message pacifiste ? Que représentent encore aujourd’hui des icônes telles que Martin Luther King ou Rosa Parks ? Pour Ladell, dans le refus de cette dernière de se soumettre à une autorité humiliante et injuste, s’exprime l’essence-même du Blues : une voix noire qui s’élève pour parler de sa condition et affirmer son identité… Après ce moment plutôt grave passé au Lorraine Motel nous attend notre dernière nuit à Memphis. Comme nous avons envie de musique Live, nous nous rendons de nouveau à Beale Street, dans laquelle toutes les activités nocturnes semblent se concentrer. Mais, décidément, Beale Street me paraît toujours aussi superficielle.
A deux blocs de là, nous tentons notre chance au Ground Zero, club de Blues dont l’un des propriétaires n’est autre que l’acteur Morgan Freeman. Et là, une bonne surprise nous attend. Après avoir fait connaissance de Jesse, l’organiste du Home Band du Club, qui se produit là plusieurs soirs de la semaine, Ladell est invité à rejoindre les musiciens sur scène. Pour jouer du Blues, du vrai, avec un son authentique et sauvage. Un vrai moment de partage entre des artistes afro-américains qui se reconnaissent, et dont le talent et le plaisir de jouer ensemble sont tangibles pour le public. La soirée sera longue, et nourrie d’improvisations endiablées autour de reprises de classiques tels que Juke Joint Woman ou Don’t Burn Down The Bridge… L’épisode Memphis se conclut donc pour nous en beauté. Le lendemain, il est temps pour nous de quitter le Tennessee, et d’entreprendre la seconde partie de notre voyage. Nous empruntons la mythique route 61, en direction du Mississippi et de la Louisiane. Un paysage plus rural défile maintenant sous nos yeux. Le Sud nous attend. Et ce récit sera l’objet d’un deuxième film. ![]() |
![]() ![]() ![]() « “En quelques accords réinventés à l’infini, le Blues nous raconte l’émancipation du peuple noir. Prendre la route du Blues, c’est avant tout remonter le cours d’une histoire.” Cette route du Blues, Michel Viotte a donc entrepris de la retracer à l’inverse : du nord au sud des Etats-Unis, de l’épanouissement à la ségrégation. Accompagné du jeune bluesman Ladell McLin, aux impros jubilatoires, le réalisateur revient à la source du mythe au détour d’un passionnant documentaire.
Ce premier volet débute à Chicago, la ville où s’épanouit dès 1940 le Blues de Muddy Waters, Buddy Guy ou Willie Dixon. À l’issue d’une brève escale à Saint-Louis (patrie de Chuck Berry), le périple s’achèvera à Memphis. Une visite du légendaire label Stax (Otis Redding, Isaac Hayes) et du Sun Studio (Elvis Presley, Jery Lee Lewis, Johnny Cash) attestera dès lors de l’influence essentielle du genre sur le rythm’n’blues et le rock’n’roll. “Sur la route du Blues” est bien plus qu’un road-movie musical. De nombreuses archives historiques, photographies de plantations, films de manifestations pour les droits civiques, immortalisent en creux la longue marche des Afro-Américains vers la liberté. Prochaines étapes : le Mississippi, la Louisiane et la Nouvelle-Orléans. »
« Sous la forme d’un road-movie, une plongée passionnante à la découverte des racines profondes du Blues. Sur une BO d’enfer ! »
« Ce documentaire des Échappées Belles sent le bitume des autoroutes et la fumée des clubs. Construit en deux parties, dont la première est diffusée ce soir, ce film de Michel Viotte nous fait traverser les États-Unis, de l’État de l’Illinois à celui de la
Louisiane. Bien calés dans une grosse cylindrée qui remonte les highways 55 et 61, nous roulons sur la route du blues, accompagnés par Ladell McLin, un jeune guitaristeafro-américain.
Chicago, Saint-Louis et Memphis : trois étapes où l’on découvre des musiciens purs et durs qui racontent leur blues. De vraies gueules qui dévoilent leur vie, leur âme. Niveau musical, c’est la grande classe. Dans ce film, il n’y a que du très bon son : Muddy Waters, Willie Dixon... Mention spéciale à l’envoûtant Shaft d’Isaac Hayes.
Qu’on aime le hip-hop ou le rock, on reste scotché devant ce documentaire bien balancé, alternant témoignages, archives et virées dans les boîtes de jazz. Plus qu’une balade musicale, cette route du blues nous permet aussi de remonter le cours d’une histoire : celle de l’émancipation de la communauté afro-américaine.
« Un documentaire qui navigue habilement entre l’évocation des racines historiques et sociales du Blues et leurs échos chez les bluesmen d’aujourd’hui. »
« Un voyage musical aussi sympathique qu’instructif. »
« Un voyage sympathique et instructif qui laisse une belle place aux séquences musicales. »
« Un documentaire qui navigue habilement entre hier et aujourd’hui. »
« En route pour une fabuleuse histoire de la musique ! »
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